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5G : date de sortie en France, débit, iPhone 5G, Orange et la 5G…

L’opérateur tricolore Orange et le fournisseur de solutions de télécommunication Ericsson ont testé une antenne 5G pour la première fois en Espagne, à Madrid, le 25 septembre. Les deux entreprises ont obtenu des vitesses de transmission des données de plus de 15 gigabits par seconde, permettant notamment aux passagers d’une voiture en circulation participant à l’expérience de regarder une vidéo 4K haute définition en temps réel.

Faire transiter plus de données, plus vite. Voici l’objectif numéro 1 poursuivi par les entreprises et les autorités de régulation des télécoms qui travaillent en ce moment sur la 5G, dont le nom officiel est IMT2020. Cette technologie de communication mobile cinquième génération prendra prochainement la suite de la 4G+ (ou LTE advanced) pour permettre aux appareils mobiles, que ce soient des smartphones, des tablettes ou encore des objets connectés, d’envoyer et de recevoir des data en grande quantité. Ce nouveau type de réseau plus puissant permettra de développer de nouveaux services : au total, la 5G pourrait avoir 12 000 milliards d’euros de retombées économiques dans le monde entre 2020 et 2035 et devrait permettre de créer 22 millions d’emplois, selon une étude d’IHS Markit publiée en février 2017.

Date de sortie
La 4G est encore en cours de déploiement dans certaines zones rurales en France, mais les acteurs du monde des télécoms n’en ont cure. Cette technologie est déjà un fossile pour ces entreprise qui préparent toujours le coup d’après, en l’occurrence la 5G. Elle n’a pourtant pas encore d’existence à proprement parler : les spécifications techniques du futur standard de communication n’ont pas été fixées par le 3GPP (third generation partnership project), l’organisation internationale chargée de standardiser les technologies de télécommunication.

Malgré l’absence de norme, de nombreuses expérimentations sont actuellement conduites par les opérateurs et les équipementiers télécom. Ces tests sont pris en compte par l’instance de normalisation dans la définition du futur standard : ces sociétés ont intérêt à mettre en avant des prototypes fonctionnels, pour que les spécifications finales soient proches des technos sur lesquelles elles travaillent.

En mars 2017, le 3GPP a annoncé la sortie d’ici mi-2018 de “non-standelone 5G NR”, une norme 5G provisoire. Grâce à ce standard temporaire, les spécialistes de l’électronique et les telcos pourront concevoir les appareils compatibles avec la future 5G. Ils communiqueront via les réseaux 4G et LTE en attendant le déploiement de l’infrastructure 5G (antennes, cœurs de réseau, logiciels…). La date de sortie des spécifications techniques définitives n’a pas encore été précisée par l’organisation, mais elle est attendue par les acteurs du secteur pour 2019.

iPhone 5G
Grâce à cette norme intermédiaire, Apple et les autres fabricants de smartphones devraient commencer à sortir des appareils compatibles avec la 5G dès 2019, indique un rapport du spécialiste de l’analyse de marché Strategy Analytics publié le 11 août. Mais ces smartphones ne seraient produits en grande quantité qu’à partir de 2021. La 4G restera le réseau de communication le plus utilisé dans le monde jusqu’en 2022, souligne le document. Des prévisions en ligne avec celles d’Ericsson, pour qui les premiers services 5G seront déployés à l’échelle industrielle à partir de 2020.

En attendant, les fabricants de téléphones travaillent. En juillet 2017, Apple a demandé aux autorités américaines leur accord pour réaliser des tests sur les ondes radios millimétriques (qui sont celles qu’utiliseront les réseaux 5G pour communiquer).

Débit 5G
Plus de limite : les futurs utilisateurs de la 5G pourront télécharger un film en haute définition en deux ou trois secondes. Les futurs réseaux 5G seront théoriquement capables de transférer 20 gigabits de données par seconde, depuis une station de base jusqu’à un appareil connecté au réseau, et 10 gigabits par seconde dans le sens inverse, soit environ 100 fois plus que les réseaux 4G. C’est en tout cas l’objectif fixé aux opérateurs par l’Union internationale des télécommunications (agence des de l’ONU pour le développement spécialisée dans le monde des telco qui participe aux discussions sur les standards de communication) dans un document relayé dans le tweet ci-dessous, daté du 23 février 2017. Attention, ce débit est théorique : sur le terrain, il sera plus faible. A titre de comparaison, les débits médians descendants offerts par Orange en 4G en 2014 étaient de 37,8 mégabits par seconde, contre un débit maximal théorique de 150 mégabits par seconde, selon une enquête de l’UFC Que Choisir.

La 5G : fonctionnement
La 5G ne se contentera pas de multiplier par cent le volume de données qui pourra transiter sur ses réseaux. Ces informations circuleront également plus vite : le temps de latence devrait être inférieur à une milliseconde, contre 25 à 40 millisecondes pour la 4G. Une caractéristique essentielle pour le développement de nombreuses applications fonctionnant en temps réel, comme le véhicule autonome. Ces autos doivent pouvoir envoyer instantanément les images de leur environnement à un logiciel de traitement, situé par exemple dans le cloud, et prendre une décision dans la foulée, une petite seconde de décalage dans l’envoi des données risquant de provoquer la mort des passagers ou des personnes situées dans l’environnement proche du véhicule. Cette réduction de la latence pourra aussi permettre de réaliser des opérations chirurgicales à distance par exemple, car les mouvements des instruments seront suffisamment fluides.

La 5G devrait par ailleurs être capable de traiter des données de natures différentes à des rythmes différents. Les opérateurs travaillent sur des technologies permettant de découper leur réseau en plusieurs tranches, pour y faire circuler des informations plus ou moins prioritaires (network slicing). Les informations émises par un véhicule autonome en mouvement seraient traitées en absolue priorité, alors que les data envoyées par un compteur de gaz intelligent pourront être envoyées avec un certain délai. Cette technologie fait toutefois débat, car elle est synonyme de fin partielle de la neutralité du net. En vertu de ce principe, les opérateurs étaient jusqu’à présent obligés de traiter à égalité toutes les données qui transitaient sur leurs réseaux, sans analyser leur contenu. Pour prioriser le traitement de certaines données par rapport à d’autres, ils devront savoir quel type d’informations leurs clients font transiter via leurs antennes.

5G en France
Les premières offres 5G pourraient voir le jour en France autour de 2020, selon les observateurs du secteur. L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a présenté sa roadmap en juin 2017. Elle commence à effectuer en 2017 des expérimentations sur les deux nouvelles bandes de fréquence qui seront attribuées en 2018 aux opérateurs pour qu’ils déploient la 5G (2,6 et 3,5 gigahertz). Une fois la procédure d’attribution achevée, les telcos pourront installer leur infrastructure. En fonction des entreprises, ce déploiement initial durera entre un an et un an et demi. Le client final bénéficiera donc de services 5G à partir de 2020.

Certains pays d’Europe ne devront pas attendre aussi longtemps. Les habitants du micro-Etat de Saint-Marin pourraient avoir accès à la 5G dès 2018. Le gouvernement de ce pays enclavé à l’intérieur du territoire italien a signé un contrat avec Telecom Italia, qui commence déjà à y déployer ses antennes, comme le raconte le Financial Times dans un article daté de juillet 2017. Cette république a une politique très coulante quant à l’utilisation des ondes radios. La région est donc un terrain de jeu idéal pour les opérateurs qui veulent tester leurs technologies en conditions réelles.

Orange et la 5G
Dès 2015, l’Arcep a autorisé Orange à lancer des pilotes 5G à Belfort (Franche-Comté) sur plusieurs bandes de fréquence. SFR, Bouygues Telecom, Free, D’autres opérateurs et équipementiers ont également conduit des tests pour avancer sur la question de la 5G. Le chinois Huawei a par exemple investi 600 millions de dollars dans la recherche sur la 5G en 2014 (les dépenses sont échelonnées jusqu’en 2018). Le groupe a ouvert à Paris un laboratoire de R&D spécialisé dans les mathématiques et l’algorithmique, spécialisé dans les questions tournant autour de la 5G.

Source : www.journaldunet.com

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